Je suis entrain de lire un livre de Byron Katie de son titre : "j'ai besoin que tu m'aimes, est-ce vrai?
Cette femme s'est sortie d'une dépression profonde en enquêtant ses pensées.
L'investigation permet de voir que la souffrance naît de ce que je crois en mes pensées : "il ne DEVRAIT pas me parler comme ça", "je suis nulle", "j'ai besoin qu'il me montre qu'il m'aime" ou "j'ai besoin qu'il me comprenne" ou encore "elle devrait faire ceci", "il ne devrait pas s'attendre à ..."
C'est trop fort !
Je connais cette voix/ ces pensées dans ma tête. Je ne sais pas si tout le monde l'entend voire LES entends ; elles sont parfois différentes et nombreuses : celle qui juge, qui rassure, qui critique.... bref c'est rarement le silence chez moi et je me demande si tout le monde en est conscient et surtout, si les gens y prête attention et remet cette voix en question ou l'écoute ???
En tout cas pour moi, cela me parait évident que je vis le monde à travers mes propres yeux (= mes croyances, mes schémas de pensées) et non tel qu'il est vraiment.... d'ailleurs serait-il sans mon regard?
question philosophique... :)
autrement dis "je vois le monde tel que je suis".
Bref, avec ces pensées/croyances, le fait est que je m'éloigne totalement de la réalité lorsque je crois que celle-ci devrait être autrement (surtout que manifestement JE n'y suis pour rien... attention cela n'enlève aucunement la question de la responsabilité, des causes/ effets etc... autrement dit : JE ne contrôle pas le monde...), et c'est en cela que je souffre (suis en colère, triste, déprimée etc.)
C'est simple : lorsque je crois les pensées qui émergent dans ma tête : je souffre.
lorsque je ne crois pas les pensées qui émergent, je ne souffre pas.
Dans l'ordre, ça vient comme ça : lorsque je souffre, je sais qu'il y a une pensée à laquelle je crois dans l'histoire... alors je cherche laquelle (même dans ce simple truc, le mental va essayer de m'entourlouper pour ne pas se faire démasquer)...
une fois trouvée, je la soumet à un interrogatoire : j'enquête :
*la pensée : "il me critique" me fait souffrir... donc la pensée "il ne devrait pas me critiquer" est en amont!
-ok
*"il ne devrait pas me critiquer", est-ce vrai?
est ce que je suis totalement sur qu'il ne devrait pas me critiquer? jamais? sur quelle planète les humains ne critique pas les autres humains?
donc la pensée : "il ne devrait pas me critiquer" est-elle vrai pour moi? oui ou non! simplement !
- non pas vraiment
* comment je me sens en croyant la pensée "il ne devrait pas me critiquer"? comment je le trait lui?
*et comment je serais sans la pensée "il ne devrait pas me critiquer".... j'imagine ma vie à ses coté sans cette pensée.... (mmmh agréable, léger, bien dans mes baskets...)
*maintenant je retourne la pensée : "il ne devrait pas me critiquer" --> "je ne devrait pas le critiquer", oui? en quoi est ce vrai? - je le critique en voyant qu'il me critique, je le juge mauvais, méchant, je me sens aigris etc.
je retourne encore : "il ne devrait pas me critiquer" --> "je ne devrait pas me critiquer"
encore : "il ne devrait pas me critiquer --> "il doit/ peut me critiquer"... oui et en quoi cela serait juste? (il faut vraiment chercher)... - ben parce que ça me donne envie de me dépasser.... quoi d'autre? -parce que je vois qu'il s'intéresse à moi... et une troisième raison? - on peut engager la discussion et je peux me mettre à son écoute, voir ce qui le dérange et du coup me sentir connecté à lui...
voilà !!! c'était un exemple direct.
bravo!!!!
Donc j'enquête en ce moment, j'adore!!! c'est même jubilatoire !
On peut voir en quoi consiste exactement "the work" de Byron Katie sur son site (en anglais ici, mais vous avez tout en français aussi, cherchez sur google).
à travers (M)oi
jeudi 14 novembre 2013
vendredi 19 juillet 2013
en attendant d'y voir clair
oui, le titre indique que le chemin de l'éveil, du réveil, de la Révolution intérieure (puisqu'elle ne peut que commencer par là pour moi), n'est pas loin... ni dans 2 jours ou ni dans 2 ans, c'est maintenant!!!
mais le titre indique une durée, celle du nettoyage...
je lisais un article et eu envie de le partager.
il m'a inspiré mes "débuts", prise de conscience ; conscience de moi ; conscience de l'autre... Conscience ; et puis vu d'ici, les émotions, les réactions émergent et se libèrent d'elles même, d'où la notion de nettoyage. Elles ne sont ni retenues, ni jugées, ni cachées... encore parfois inconscientes mais c'est ça qui est drôle... on joue à cache-cache!
J'ai cherché
cherché par les ateliers de communication, les thérapies en tous genre, les constellations familiales, les planètes, les plantes etc.
cherché pour ne rien trouvé de suffisamment efficace à mon malheur... jusqu'à ce que je vois que c'est "je" le "problème"!
le doigt cassé qui, quoi qu'il touche, a mal jusqu'à ce qui se rende compte que c'est lui qui est malade!
alors? qui suis-je
qui est "je" exactement?
tout a commencé plus ou moins par un atelier :
je vous partage ici l'article.
bonne lecture !
lundi 24 juin 2013
un petit mot pour les parents qui suivent les ateliers que je propose...
histoire de mettre un nouveau post depuis belle lurette!!!
j'ai aimé ces mots qui sont venus lorsque j'écrivis le mail aux parents...
les voici :
j'ai aimé ces mots qui sont venus lorsque j'écrivis le mail aux parents...
les voici :
les dates des prochains ateliers sont le mardi 2 juillet à 18H30 et vendredi 12 juillet à 9H30.
le thème de cette prochaine rencontre est "compliments et estime de soi".
Pensez à vous "poser" avec ce que nous avons vu jusque là et pour les exercices aussi ; il est plus simple de s'entraîner au calme que dans le vif du sujet :) sans, toute fois, vous prendre la tête ni culpabiliser...
Il est difficile de ne pas se juger lorsqu'on commence (ou continu) à vouloir se changer pour de meilleures relations ; c'est d'ailleurs de là, en général, que se trouve le point de départ de la recherche ou enquête : d'un jugement (des autres, de soi, d'un "qualité" de relation...)
Il y a certaines personnes qui se demande à quoi ces habiletés servent-elles réellement? cela ne marche pas ou peu!
oui, cela dépend.
Ces habiletés sont pour moi un moyen de prendre conscience d'un comportement qui ne nous convient pas (le notre ou celui d'autrui - qui d'ailleurs est souvent le reflet du notre... donc cela revient au même). Elles ne sont pas un moyen de manipuler ou de contrôler qui ou quoi que se soit... (l'autre, moi ou la relation) cela ne marche pas et tant mieux!
Personnellement j'éprouve beaucoup de difficultés avec mon enfant de 4 ans ; cela me montre, et je le vois, que je ne suis pas dans une ATTITUDE de bienveillance : je prends conscience que je désire contrôler, lui et notre relation, afin que tout cela colle à l'image que je me fait de la famille parfaite.
Grâce à ces "difficultés" je m'en suis rendue compte, autrement le "contrôle" était totalement inconscient... qui peut donc me le reprocher?
Il y a un moment ou ces outils (peut-être pas tous) se fondent en nous pour faire partie de notre être... sans forcer.
Pensez à l'apprentissage de la conduite : au début ça parait tellement difficile, à présent la voiture est comme un extension du corps, plus besoin de réfléchir aux gestes...
Je me demande si vous me suivez?
En tout cas, ces mots viennent spontanément là et je vous remercie de pouvoir les écrire...
d'ici que l'on se revoit,
je vous souhaite de belles journées sereines.
Julie.
mercredi 8 mai 2013
quelle mort ?.
le corps est dans la conscience
les pensées émergent et s'effacent dans la conscience
l'esprit naît de la conscience
la mort
quelle mort?
celle du corps?
celle de l'ego?
du cerveau?
des croyances?
oui...
comme des phénomènes apparaissant et disparaissant à l'intérieure de la Conscience...
Elle ne peut mourir puisque c'est à partir d'Elle que les choses sont.
La conscience survit à la mort puisque qu'Elle est son support.
Et je?
La personne que je crois être,
telle un personnage de roman qui croit être réel... et il l'est! dans son monde à lui seul.
Le personnage qui désir améliorer son monde... a-t-il le pouvoir d'écrire quoi que ce soit alors que lui-même est construit de lettres les unes à côté des autres... même pas un personnage ; même pas un mot ; des lettres ?
Tout s'efface
tout s'effondre
poussière
et de la poussière....
love
ps : nous perdons des millions de cellules par jour... notre corps change entièrement tout les sept ans environ....
intéressant non?
mais alors moi? moi ? les pensées? la conscience? où est ce? à quoi cela ressemble? qui est "je"?
petit pronom que l'on prononce des centaines voire des milliers de fois par jour et qui n'est presque jamais interrogé ! mais qui est-il donc?
les pensées émergent et s'effacent dans la conscience
l'esprit naît de la conscience
la mort
quelle mort?
celle du corps?
celle de l'ego?
du cerveau?
des croyances?
oui...
comme des phénomènes apparaissant et disparaissant à l'intérieure de la Conscience...
Elle ne peut mourir puisque c'est à partir d'Elle que les choses sont.
La conscience survit à la mort puisque qu'Elle est son support.
Et je?
La personne que je crois être,
telle un personnage de roman qui croit être réel... et il l'est! dans son monde à lui seul.
Le personnage qui désir améliorer son monde... a-t-il le pouvoir d'écrire quoi que ce soit alors que lui-même est construit de lettres les unes à côté des autres... même pas un personnage ; même pas un mot ; des lettres ?
Tout s'efface
tout s'effondre
poussière
et de la poussière....
love
ps : nous perdons des millions de cellules par jour... notre corps change entièrement tout les sept ans environ....
intéressant non?
mais alors moi? moi ? les pensées? la conscience? où est ce? à quoi cela ressemble? qui est "je"?
petit pronom que l'on prononce des centaines voire des milliers de fois par jour et qui n'est presque jamais interrogé ! mais qui est-il donc?
lundi 15 avril 2013
que fait-on de toutes ces sensations?
parfois il y a des jours qui se suivent où tout me parait pourri, nul, chiant...
des mouvements sont perçus :
envie de fuir
envie de partir loin
envie d'abandonner tout le monde
envie de mourrir comme fin de la souffrnace,
fin des questions sans réponses,
des doutes,
des envie de meurtres,
des violentes poussées d'energie.
parfois, les jours se suivent où tout ce qui parraitrait nul, pourri ou chiant
Est... tout simplement.
acceptation et conscience,
fond de joie,
sourire,
conscience des mouvements tristesse, envie de, agressivité, pique, rires, bien, mal, cool, nul...
ce sont les jours où la distance est là.
l'identification aux mouvements ne se fait pas.
par quel miracle?
par quelle grâce, les même faits n'ont pas du tout les même effets?
ou par quel malheur... selon le cas?
je voudrais banir les mauvais effets
je voudrais garder les bons effets
je veux, je veux, je veux !!!
comme-ci
comme-ça
contrôle et non ACCUEIL !
finalement la souffrance existe parce que je résiste aux mouvements que j'ai appris à rejeter, le jugement est acquis ; conditionnement de la personne.
(je dis mouvements par ce que je sens ces "choses" dans mon corps comme des sensations qui bougent... que ce soit de la colère, de la tristesse, de la joie, la peur, l'angoisse...)
alors, histoire d'accueil :
l'autre jour, tranquillement entrain de laisser baisser la pression devant mon ordi,
des mouvements sont perçus :
envie de fuir
envie de partir loin
envie d'abandonner tout le monde
envie de mourrir comme fin de la souffrnace,
fin des questions sans réponses,
des doutes,
des envie de meurtres,
des violentes poussées d'energie.
parfois, les jours se suivent où tout ce qui parraitrait nul, pourri ou chiant
Est... tout simplement.
acceptation et conscience,
fond de joie,
sourire,
conscience des mouvements tristesse, envie de, agressivité, pique, rires, bien, mal, cool, nul...
ce sont les jours où la distance est là.
l'identification aux mouvements ne se fait pas.
par quel miracle?
par quelle grâce, les même faits n'ont pas du tout les même effets?
ou par quel malheur... selon le cas?
je voudrais banir les mauvais effets
je voudrais garder les bons effets
je veux, je veux, je veux !!!
comme-ci
comme-ça
contrôle et non ACCUEIL !
finalement la souffrance existe parce que je résiste aux mouvements que j'ai appris à rejeter, le jugement est acquis ; conditionnement de la personne.
(je dis mouvements par ce que je sens ces "choses" dans mon corps comme des sensations qui bougent... que ce soit de la colère, de la tristesse, de la joie, la peur, l'angoisse...)
alors, histoire d'accueil :
l'autre jour, tranquillement entrain de laisser baisser la pression devant mon ordi,
Théophile vient me voir et me raconte, sur un ton neutre, un ton d'histoire chouette de balade en foret...
-il avait le visage lumineux et je le suivais sur chaque mot... -
il me raconte que Soloïna et lui étaient en bas et ont mis tout par terre. Ils ont tout mélangé et c'était drôle...
je réalise alors que c'est du matériel (Montessori) qu'il me parle!!!!
je descends en trombe,
voix forte, cris, sermons,
je m'écroule en pleures devant le tas...
pas ridicule, non.
sensation d'avoir vu mon chien se faire écraser devant moi ou qqc comme ça.
l'accueil de cet état se fait tout seul, les pleures sortent fort et les "ouins" aussi... puis le calme se fait rapidement... simplement... sans volonté personnelle.
je décide de ranger et de mettre à contribution les enfants qui coopèrent.
---
lundi 8 avril 2013
j'aime la vie... ou la Vie s'aime elle-même
Entre autres merveilles, choses banales, insignifiantes, drôles, tristes etc
une photo que j'ai découverte dans l'appareil, Lionel.
ma fierté de pâques : l'agneau pascal, le "lamele" pour les alsacien...
observation de Soloïna s'animant dans la cabane en plastique pendant une éternité.
petits et grands sur le trempoline, et l'incessanye energie de Théophile qui en a fait deux heures d'affilé.
entre autre, un dîner tardif, fini au rhume-coca... beurk ;)
une nuit blanche de réveils multiples de Soloïna qui a mal au ventre.
une rage des tripes qui ne sort pas... finit par disparaître.
une résistance quant au fait de laisser boire Théophile, un biberon de lait chaud au lit avant de dormir.
une joie profonde d'être où je suis qui traverse mon corps et mon âme.
un rire.
un autre.
une honte.
une impatience.
une heure de détente curative sous les mains de Vincent qui m'a remit la colonne vertébrale en place.
une tristesse devant une autre tristesse.
les nuages passent, le soleil, un cumulus, une bruine, une éclaircie.... apparitions - disparitions dans le ciel invariant, immuable, inaltérable que je suis,
que tu es,
que nous sommes.
samedi 23 mars 2013
congruence
En sortant, en pleures, de chez le dentiste, spécialisée en décodage biologique, j'ai décidé d'appeler mon père pour savoir s'il m'aimait.
Drôle de question !
Bien sûr qu'il m'aime ! quelle question ! si je lui demande comme ça, il va croire que je veux lui annoncer un truc grave... c'est quoi, au fond, la motivation de cette question?
et bien, la dentiste m'a dit certaines choses... je reste confuse car il y avait pas mal d'informations dans ses propos et je n'ai pas pris le temps de lui demander des explications.
Cette "séance" n'était pas prévue : elle croyait que je venais pour un simple check-up ; moi je venais pour un miracle : qu'elle sauve mes dents qui sont entrain de tomber tranquillement (parodontose, l'os se décalcifie à l'horizontale et de façon général)
Grrrrr... snif !
Donc elle m'a dit deux trois trucs entre 2 portes, mais suffisamment pour faire sortir des larmes (ce qui n'était pas son but) et pour que la pensée "je dois appeler mon père maintenant", émerge.
-"Papa, est ce que quoique je fasse tu m'aimeras toujours ?... même si je fais des choses qui ne te plaise pas, qui ne vont pas dans ton sens ou que tu jugerais nulles?
Est- ce que tu préfères mon frère à moi?"
Je crois que, en sortant de chez le dentiste, d'un coup, j'ai conscientisé que j'avais une peur immense de faire des choses, des choix qui ne plaisent pas à mes parents (encore oui!)
Je crois que je l'ai un peu inquiéter (mon père) puis sa femme, à qui j'ai parlé plus en détails : "t'es sure que tu n'as rien à nous dire? que tout va bien?"
héhé... tous ces mots trop fort et trop flous pour finir une conversation de manière apaisée... bon moi je le suis quand même.
J'ai enchaîné avec mon grand-père (le père de mon père) qui avait son anniversaire. En sanglots je lui souhaite un bon anniversaire mais surtout je lui raconte un peu ce qui "m'arrive" etc etc ; et termine en lui disant "papi, bouge ton cul et dit à tes enfants que tu les aimes bordel !"
Un peu choqué le papi mais il me dit que non ; c'est vrai qu'il en a vu et qu'il est toujours d'une ouverture déconcertante... à croire qu'il aime tout, tout le monde, tout le temps.
Je suis fière de dire se qui vient, avec amour mais sans ménagement, spontanée quoi! :)
J'ai aimé me sentir vraie et oser le dire, cependant avec la certitude que si j'avais une quelconque rancune, il fallait que je sois honnête, la plus congruente possible.
C'est comme ça que ça marche la communication
Encore faut-il sentir ce qui se passe dedans et pouvoir mettre des mots dessus
Combien de fois j'entends des mots d'une bouche et je "sens" l'inverse?
Combien de fois je dis, en en étant persuadé, une chose et transpire le contraire ; ex: je suis entrain de faire la vaisselle ; Théophile vient me demander quelque chose et je réponds alors que je ne suis absolument pas dispo et ne peux me "caler" sur ce qui me dit vraiment.
"maman je suis enceinte!
- ouai ouai
...
....
quoi?!!!!"
par exemple.
je poste ce message,
instantané,
il n'est déjà plus tout à fait vrai,
le temps passe...
et pourtant quelque chose à l'interieur ne bouge pas,
à toujours été là,
et le sera toujours,
c'est ce que je découvre,
petit à petit,
Je.
Drôle de question !
Bien sûr qu'il m'aime ! quelle question ! si je lui demande comme ça, il va croire que je veux lui annoncer un truc grave... c'est quoi, au fond, la motivation de cette question?
et bien, la dentiste m'a dit certaines choses... je reste confuse car il y avait pas mal d'informations dans ses propos et je n'ai pas pris le temps de lui demander des explications.
Cette "séance" n'était pas prévue : elle croyait que je venais pour un simple check-up ; moi je venais pour un miracle : qu'elle sauve mes dents qui sont entrain de tomber tranquillement (parodontose, l'os se décalcifie à l'horizontale et de façon général)
Grrrrr... snif !
Donc elle m'a dit deux trois trucs entre 2 portes, mais suffisamment pour faire sortir des larmes (ce qui n'était pas son but) et pour que la pensée "je dois appeler mon père maintenant", émerge.
-"Papa, est ce que quoique je fasse tu m'aimeras toujours ?... même si je fais des choses qui ne te plaise pas, qui ne vont pas dans ton sens ou que tu jugerais nulles?
Est- ce que tu préfères mon frère à moi?"
Je crois que, en sortant de chez le dentiste, d'un coup, j'ai conscientisé que j'avais une peur immense de faire des choses, des choix qui ne plaisent pas à mes parents (encore oui!)
Je crois que je l'ai un peu inquiéter (mon père) puis sa femme, à qui j'ai parlé plus en détails : "t'es sure que tu n'as rien à nous dire? que tout va bien?"
héhé... tous ces mots trop fort et trop flous pour finir une conversation de manière apaisée... bon moi je le suis quand même.
J'ai enchaîné avec mon grand-père (le père de mon père) qui avait son anniversaire. En sanglots je lui souhaite un bon anniversaire mais surtout je lui raconte un peu ce qui "m'arrive" etc etc ; et termine en lui disant "papi, bouge ton cul et dit à tes enfants que tu les aimes bordel !"
Un peu choqué le papi mais il me dit que non ; c'est vrai qu'il en a vu et qu'il est toujours d'une ouverture déconcertante... à croire qu'il aime tout, tout le monde, tout le temps.
Je suis fière de dire se qui vient, avec amour mais sans ménagement, spontanée quoi! :)
J'ai aimé me sentir vraie et oser le dire, cependant avec la certitude que si j'avais une quelconque rancune, il fallait que je sois honnête, la plus congruente possible.
C'est comme ça que ça marche la communication
Encore faut-il sentir ce qui se passe dedans et pouvoir mettre des mots dessus
Combien de fois j'entends des mots d'une bouche et je "sens" l'inverse?
Combien de fois je dis, en en étant persuadé, une chose et transpire le contraire ; ex: je suis entrain de faire la vaisselle ; Théophile vient me demander quelque chose et je réponds alors que je ne suis absolument pas dispo et ne peux me "caler" sur ce qui me dit vraiment.
"maman je suis enceinte!
- ouai ouai
...
....
quoi?!!!!"
par exemple.
je poste ce message,
instantané,
il n'est déjà plus tout à fait vrai,
le temps passe...
et pourtant quelque chose à l'interieur ne bouge pas,
à toujours été là,
et le sera toujours,
c'est ce que je découvre,
petit à petit,
Je.
Inscription à :
Articles (Atom)