lundi 15 avril 2013

que fait-on de toutes ces sensations?

parfois il y a des jours qui se suivent où tout me parait pourri, nul, chiant...
des mouvements sont perçus :
envie de fuir
envie de partir loin
envie d'abandonner tout le monde
envie de mourrir comme fin de la souffrnace,
fin des questions sans réponses,
des doutes,
des envie de meurtres,
des violentes poussées d'energie.

parfois, les jours se suivent où tout ce qui parraitrait nul, pourri ou chiant
Est... tout simplement.
acceptation et conscience,
fond de joie,
sourire,
conscience des mouvements tristesse, envie de, agressivité, pique, rires, bien, mal, cool, nul...

ce sont les jours où la distance est là.
l'identification aux mouvements ne se fait pas.

par quel miracle?
par quelle grâce, les même faits n'ont pas du tout les même effets?
ou par quel malheur... selon le cas?

je voudrais banir les mauvais effets
je voudrais garder les bons effets

je veux, je veux, je veux !!!
comme-ci
comme-ça
contrôle et non ACCUEIL !

finalement la souffrance existe parce que je résiste aux mouvements que j'ai appris à rejeter, le jugement est acquis ; conditionnement de la personne.
(je dis mouvements par ce que je sens ces "choses" dans mon corps comme des sensations qui bougent... que ce soit de la colère, de la tristesse, de la joie, la peur, l'angoisse...)



alors, histoire d'accueil :



















l'autre jour, tranquillement entrain de laisser baisser la pression devant mon ordi, 
Théophile vient me voir et me raconte, sur un ton neutre, un ton d'histoire chouette de balade en foret... 
-il avait le visage lumineux et je le suivais sur chaque mot... -
il me raconte que Soloïna et lui étaient en bas et ont mis tout par terre. Ils ont tout mélangé et c'était drôle...
je réalise alors que c'est du matériel (Montessori) qu'il me parle!!!!
je descends en trombe, 
voix forte, cris, sermons,
je m'écroule en pleures devant le tas...
pas ridicule, non.
sensation d'avoir vu mon chien se faire écraser devant moi ou qqc comme ça.
l'accueil de cet état se fait tout seul, les pleures sortent fort et les "ouins" aussi... puis le calme se fait rapidement... simplement... sans volonté personnelle.
je décide de ranger et de mettre à contribution les enfants qui coopèrent.
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